Viande avariée chez Covi Le parquet a ouvert une enquête préliminaire
Le parquet d'Angers a ouvert jeudi une enquête préliminaire dans l'affaire des viandes avariées découvertes dans les stocks de la société Covi à Cholet (Maine-et-Loire) et de certains fournisseurs, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
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"L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie d'Angers avec l'appui de la brigade nationale vétérinaire et phytosanitaire", qui dépend du ministère de l'Agriculture, a indiqué à l'AFP la procureure d'Angers Brigitte Angibaud. Elle a précisé que quatre fournisseurs de viande sur les 28 que compte la société Covi étaient à ce stade mis en cause pour des livraisons de viandes douteuses. Elle a refusé de citer les noms de ces sociétés. "A l'issue de cette enquête, on verra s'il y a des infractions à la loi pénale commises.
Dans l'affirmative, elles seraient punies", a déclaré Mme Angibaud, laissant entendre que des entreprises pourraient être poursuivies pour "détention et mise en oeuvre de denrées corrompues". L'affaire avait débuté fin novembre avec la découverte lors d'un contrôle des services vétérinaires de viandes impropres à la consommation humaine dans l'usine de Covi à Cholet.
Environ 650.000 boîtes de corned beef de cette société avaient été rappelées en France et 550.O00 autres consignées en France et dans quatre autres pays européens (Grèce, Grande-Bretagne, Belgique, Irlande) à la suite de ce contrôle.
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